Dreamer – Supertramp

Rock & Coach est une série d’articles dont le thème est inspiré par une chanson prise au hasard de ma playlist. Ils ont pour vocation d’être une source d’inspiration pour celles et ceux qui se posent des questions et d’initier le dialogue avec ceux qui proposent des réponses.

Dreamer du mythique album Crime of the Century de Supertramp. La quintessence du son « Roger Hodgson » en quelques notes reconnaissables dès les premières mesures.

Le saut spatio-temporel est immédiat et replonge dans ces années où les “hippies” interpellaient les capitalistes et réciproquement, qui ne sont pas sans rappeler les oppositions actuelles entre défenseurs du climat et, presque les mêmes, capitalistes.

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Effet Miroir

… tandis que, très éloigné de ces préoccupations, enfant, je me rêvais dans un monde où mes Lego®, mes petites voitures et mes figurines cohabitaient en pleine harmonie et bienveillance. « Le monde des bisounours » comme disait celui qui venait shooter dans mes constructions en courant pour échapper à l’inévitable bagarre qui s’ensuivrait.

Je perçois cette chanson comme un dialogue, intérieur probablement, entre un « rêveur » et son « censeur ». « Tu n’es rien d’autre qu’un [stupide] rêveur » s’oppose à « Eh bien, je peux être qui je veux et faire ce que je veux » comme l’expression d’une nième répétition de l’antagonisme entre les « costauds » et les « têtes d’ampoule ».

Et au moment d’écrire cet article, ce conflit intérieur se répète et… me voilà figé dans l’hésitation.

La plus grande calamité s’abattra sur l’humanité, le jour où les rêveurs disparaîtront

– Nietzche
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Hésitation

J’hésite entre une construction « classique » qui vous parlerait de la notion de valeurs d’utilité et désirabilité sociales indispensables clés à maîtriser pour accompagner un client à préparer des entretiens d’embauche.

J’hésite à vous parler des bilans de personnalités qui permettent de se situer et de comprendre les comportements des autres, de les accepter et d’en faire une force.

J’hésite à faire référence à Christophe Dejours qui affirme que l’innovation naît de l’adaptation des acteurs face à un travail non réalisable tel qu’il est prescrit. En « inventant » une solution hors norme, ils innovent mais ne peuvent en parler puisqu’ils « désobéissent ».

J’hésite, enfin, à laisser vagabonder mon esprit, et, au hasard des méandres, faire des liens inusuels entre des notions apparemment distantes, liens d’où surgiront des idées novatrices (au moins pour moi).

Hésiter entre « faire » en étant dans le concret et l’utile et « penser » en prenant le temps de l’inaction au risque de ne rien « produire » de tangible.

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Le Dualisme – Matériel vs Spirituel

J’imagine que nos ancêtres préhistoriques devaient déjà sévèrement discuter autour du feu quand le chasseur ramenait de la viande au shaman qui, scrutant les étoiles, se demandait d’où nous venions et ce qu’il y avait après la mort. L’opposition entre celui qui va au front prendre des risques et celui qui reste au chaud et travaille avec son front est-elle éternelle ?

Et finalement qui nous dit qu’ils étaient deux ? N’est-ce finalement pas notre vision productiviste du monde qui le résume à ceux qui « font » d’un côté et ceux qui « rêvent » de l’autre ?

Dans l’imaginaire commun, d’ailleurs, le faiseur est représenté comme un costaud : guerrier porteur d’armure, forgeron aux muscles saillants, ouvrier à la chaîne, cadre dynamique en costume, …

Le rêveur se figure de plus faible constitution et isolé de la « vraie » vie : magicien dans sa tour, moine retiré dans sa cellule, informaticien noctambule, agent de fonction support, …

Le Dualisme résume l’opposition entre le spirituel et le matériel, hérité de Platon, Aristote et Descartes qui placent l’esprit « au-dessus » du corps. Maslow enfonce le clou avec sa pyramide des besoins et indique qu’il n’est possible de se préoccuper des besoins spirituels qu’après avoir satisfait à ses besoins physiologiques.

Illustration « de quand j’étais petit », l’émission « La tête et les jambes ». Un candidat se voyait poser des questions et quand il ne trouvait pas la réponse, un sportif de haut niveau le repêchait en réussissant une épreuve dont la difficulté augmentait à chaque erreur.

C’est la déviation par rapport à la norme qui est le moteur du changement. C’est une source d’innovation mais aussi d’inconfort pour la personne

–Christophe DEJOURS

Et maintenant ? On fait quoi de tout ça ?

Une pensée glanée lors de ce court vagabondage m’a titillée. L’hésitation paralysante dans laquelle me plonge cette chanson est-elle symptomatique d’une plus large question ? Pour quoi ? En deux mots, « pour » « quoi », quel est l’objectif que je souhaite atteindre ?

Depuis notre enfance, nous sommes habitués à ce que tout apprentissage soit sanctionné par une note qui, suivant nos drivers, atteste de nos efforts, de notre perfection ou de notre appartenance par exemple.

La pensée sans “livrable” tangible est donc une notion qui nous est étrangère, voire incongrue. Si nous ne sommes pas en mesure de [re]produire quelque chose à partir de ce que l’on nous a enseigné, la bulle ! L’objectif des « contrôles » est sûrement plus pour classer les élèves que pour vérifier les acquis. Pourrions-nous imaginer un « contrôle » de ce type ? :

  • Prof : « Tu as bien compris ce que je viens de t’enseigner ? Tu as d’autres questions ? »
  • Elève : « Oui – A part ce point où j’aimerais avoir une explication… ».
  • Prof : « Très bien ! D’ailleurs ta question me prouve bien que c’est clair pour toi ! Je valide cet acquis. »
  • Elève : « Merci, à la semaine prochaine… »

Utopiste me direz-vous ?! Et pourtant !

Dans la vie professionnelle, ce qui est recherché c’est d’améliorer l’autonomie des collaborateurs. Cela passe aussi par la capacité à poser autant de questions que nécessaires pour s’assurer que les objectifs sont compris et partagés avant de commencer à produire.

J’ai accompagné en coaching une jeune diplômée qui n’arrivait pas à trouver sa place. Pointue dans un domaine innovant pour son entreprise, elle alternait des exposés brillants et fédérateurs et des échecs cuisants quand il fallait passer à la mise en œuvre. Elle s’est rendu compte qu’elle cherchait à avoir « de bonnes notes » lors des exposés et elle excellait dans ce domaine. Sur le terrain, plus de bonnes notes qui tiennent, il faut du concret !

Quelques légers réglages lui ont permis d’améliorer sa posture, de s’ouvrir au dialogue et au partage des objectifs et de trouver des solutions co-construites. Elle a obtenu rapidement l’adhésion dont elle avait besoin.

En conclusion « méta », cette chanson me renvoie aussi à mon inquiétude de coach, quand je doute de “l’efficacité” de mon accompagnement.

Et un « conseil » pour les managers, songez à la force de votre équipe, quand votre « chasseur » et votre « shaman » s’entendent pour mettre en production efficace des idées géniales ?

©image Josh Appel on Unsplash

Invitation au partage

Nous voici arrivés à destination de ce rapide parcours introspectif inspiré d’une chanson.

Vous vous sentez une âme de rêveur incompris ? 

Vous ne comprenez pas à pourquoi on peut perdre autant de temps à réfléchir ?

J’aimerais recevoir vos témoignages, contactez-moi.

Je vous invite à partager ces voyages réflexifs et aimerait recevoir vos inspirations en retour.

Crédits Photos – Camille Orgel – Josh Appel on Unsplash
Christophe Laurent

Christophe Laurent

Coach, Ingénieur, Manager, Dirigeant de PME et pas que...

Constructeur dans l'âme, j'aime avant tout faire naître les collaborations entre les créateurs et les réalisateurs pour que les projets voient jour.

En 2020, je fonde Première Pierre Développement conjuguant ainsi ma passion entrepreneuriale et le désir de partager et transmettre.

Christophe Laurent

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Constructeur dans l'âme, j'aime avant tout faire naître les collaborations entre les créateurs et les réalisateurs pour que les projets voient jour.

En 2020, je fonde Première Pierre Développement conjuguant ainsi ma passion entrepreneuriale et le désir de partager et transmettre.

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I Can’t Breathe Anymore – David Gilmour

Rock & Coach est une série d’articles dont le thème est inspiré par une chanson prise au hasard de ma playlist. Ils ont pour vocation d’être une source d’inspiration pour celles et ceux qui se posent des questions et d’initier le dialogue avec ceux qui proposent des réponses.

I Can’t Breathe Anymore est tiré du premier album solo de David Gilmour, guitariste et chanteur de Pink Floyd.

Notes de fender égrainées en introduction, on se détend et on accueille…

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Effet Miroir

Apeine quelques secondes de musique rassurante et voilà que notre « client » nous annonce : « je ne peux plus respirer ! ». Que faire ? Comment réagir ?

Moi qui pensais être en terrain connu avec les Floyd et passer un moment « tranquille » de travail sur un thème maîtrisé, je suis servi. Mobilisation immédiate de tous les sens et écoute particulièrement attentive pour instaurer un climat de confiance propice au dialogue.

Aider une personne en détresse psychologique est du ressort des professionnels de santé, cependant les proches – managers et coach compris – sont essentiels dans ces circonstances. Et devant l’importance de la situation, connaître quelques attitudes adaptées me paraît indispensable.

Le vent paraît toujours plus violent quand le ciel devient sombre.– Boris Cyrulnik
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Etape 1 : Faire preuve d'écoute empathique

Dans un premier temps, laissez la personne exprimer ce qu’elle ressent, ce qu’elle vit et tentez de l’orienter vers des faits et du tangible.

L’heure est à l’accueil, au respect des silences, à l’acceptation des hésitations et des émotions même contradictoires.

La personne doit sentir que l’on respecte profondément ses sentiments, sans aucun a priori. Chacun réagit différemment aux évènements et il faut savoir mettre de côté tout conseil, toute volonté de minimiser ou d’éluder les inquiétudes exprimées.

Proscrire les « C’est pas grave » ou « Ne t’inquiète pas, j’ai connu pire » qui rassurent uniquement celui qui les exprime. L’autre peut y percevoir de l’incompréhension ou du jugement et cela renforce la sensation d’isolement souvent liée aux situations de détresse.

Pour rassurer l’autre, dites-lui qu’il n’est plus seul et qu’il peut compter sur vous. Ce soutien est vital.

Au cours de ces échanges, gardez une vigilance accrue aux « demandes » qui sont exprimées parfois de manière détournée.

Dans la chanson, David Gilmour dit : « Ma direction est perdue. Je devrais faire une pause pour faire le point. Le fait même de rêver que je puisse être libre est nouveau pour moi ». Saisissons cette perche et proposons-lui de faire le point.

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Etape 2 : Passer à l'action ?

  • Ne pas jouer à l’apprenti psychologue.

Coach, comme manager, je n’ai pas les compétences pour aider durablement et convenablement un proche, un collègue ou un client dans cette situation. Mon rôle consistera à m’assurer que la personne aura le soutien nécessaire à l’issue de notre entretien.

Avec les obligations légales de prévention des RPS (Risques Psycho Sociaux) la plupart des entreprises ont mis en place des dispositifs d’écoute et de prévention.

Ainsi, du côté employeur, est-ce qu’il existe des dispositifs de soutien psychologique ? Le cas échéant, les services RH ou la médecine du travail pourront orienter la personne en toute confidentialité vers une aide appropriée.

A titre individuel, sachez qu’il existe de nombreuses lignes d’assistance qui assurent un soutien efficace, et en dernier recours les numéros d’urgence pourront aussi guider vers les organismes compétents.

  • Ne pas flancher

Quand il est question d’aide, il est essentiel de connaître et respecter ses propres limites.

En tant que coach : En toutes circonstances et pour bien des aspects, la supervision en coaching est importante. Dans le cas présent elle me semble primordiale. Elle permet de prendre du recul sur la situation et de vérifier que l’on a proposé les justes mesures d’accompagnement.

En tant que manager, n’hésitez pas à en parler à vos RH. Aider oui, tout en prenant garde à ne pas se laisser entraîner dans une effet domino !

L’intuition, cette boussole qui disait à l’individu ce qui était trop ou trop peu, n’a plus droit de cité.

– Pascal Chabot

La prévention - Mieux repérer pour mieux prévenir

Une personne souffre de détresse psychologique quand elle présente des signes de stress et d’anxiété et nous pouvons repérer des signes avant-coureurs.

Portez donc une attention particulière aux signes suivants :

  • Physique : Fatigue, Nervosité, Maux de dos, Maux de tête, Sensation de lourdeur dans la poitrine ou l’estomac, Accélération des battements du cœur, Tensions musculaires, Insomnie, Perte ou gain de poids.
  • Cognitif : Difficultés à prendre des décisions, Problèmes de concentration et de mémoire, Discours moins articulé
  • Émotif : Irritabilité, Anxiété, Dépression, Colère, Agressivité, Diminution de l’estime de soi
  • Comportemental : Disputes, Sautes d’humeur, Isolement, Attitude rigide, Passivité, Abus de café, d’alcool, de drogues ou de médicaments

Les symptômes doivent modifier le comportement et les habitudes de la personne depuis au moins 2 semaines et assez profondément pour que vous ayez l’impression “qu’elle a changé”.

Etre attentif et reconnaître ces signes avant-coureurs permet de plus facilement tendre la main ou avertir.

Car on ne lésine pas avec la détresse psychologique. Si on ne la diagnostique pas ou si on ne la traite pas adéquatement, la personne peut se retrouver dans une spirale de maladies et de difficultés d’adaptation.

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Invitation au partage

Nous voici arrivés à destination de ce rapide parcours introspectif inspiré d’une chanson.

Si vous ou votre entreprise souhaitez mener une réflexion sur la prévention des risques psycho-sociaux (RPS) et mettre en place des dispositifs d’écoute et de prévention, contactez-moi.

Je vous invite à partager ces voyages réflexifs et aimerait recevoir vos inspirations en retour.

Crédits Photos – Camille Orgel – Josh Appel on Unsplash
Christophe Laurent

Christophe Laurent

Coach, Ingénieur, Manager, Dirigeant de PME et pas que...

Constructeur dans l'âme, j'aime avant tout faire naître les collaborations entre les créateurs et les réalisateurs pour que les projets voient jour.

En 2020, je fonde Première Pierre Développement conjuguant ainsi ma passion entrepreneuriale et le désir de partager et transmettre.

Christophe Laurent

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Beethoven’s Sonata – Daniel Barenboim

Rock & Coach fait le pont entre émergences musicales et inspirations réflexives de coaching.

Aujourd’hui ma playlist nous propose “La sonate 14 de Beethoven” interprétée par Daniel Barenboim.

A première vue, une sonate de Beethoven se classe ailleurs que dans le « Rock » et ma première tentation a été de me dire : « next », ce client n’est pas pour toi. Et à seconde écoute, quel dommage cela aurait été de passer à côté de ce moment.
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Effet Miroir

Je connais Daniel Barenboim uniquement de nom et de réputation et la musique classique est un territoire lointain très largement inexploré.

Bref, ce n’est pas ma « culture » musicale et aller sur le terrain de « l’autre » est une démarche délicate et enrichissante à bien des égards.

Que l’on soit Manager ou coach, développer sa sensibilité interculturelle est un apprentissage puissant et universel et je vous invite à effleurer ce sujet avec Milton Bennet et Geert Hofstede.

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Visite à "l'étranger"

L’évolution de notre rapport à l’autre, a été modélisée par Milton Bennet en six étapes progressives passant de l’ethnocentrisme vers l’ethno-relativisme.

  • Être dans le déni de la différence : Notre culture est la seule culture « réelle » et ce que font les autres n’a aucun intérêt.
  • Juger négativement la différence : Nous sommes dans la dualité : « eux » contre « nous ». Notre culture est plus « évoluée » que celle des autres.
  • Minimiser la différence : L’altérité est reconnue par l’acceptation des différences visibles de la nourriture, des vêtements, … Pour le reste, nous sommes tous « humains » finalement, ce qui omet qu’il existe bel et bien des différences culturelles propres.

Au stade suivant, nous entrons dans l’ethno-relativisme, parce que nous percevons la complexité des comportements relatifs à notre héritage culturel.

  • Accepter les différences : A ce moment, nous cherchons à connaître et à apprendre les schémas culturels qui caractérisent les organisations et les comportements sociétaux observables.
  • S’adapter aux différences : Il s’agit de la capacité à comprendre et se faire comprendre au-delà des différences culturelles. Nous sommes en mesure d’agir conformément aux principes d’une culture qui nous est différente.
  • Intégrer les différences : Nous pouvons changer facilement de lunettes pour adopter une vision du monde par le biais de cultures différentes.

L’ouverture à l’autre et la sensibilité interculturelle sont des conditions importantes de leadership managérial. Mais de quoi parle-t-on finalement quand on parle de « culture » ?

Je vous propose l’éclairage de Geert Hofstede.

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Culture : Règles tacites du Groupe

Geert Hofstede (1928-2020) a mené de très nombreuses études internationales pour comprendre les différences culturelles à travers le monde. Il a caractérisé 6 dimensions culturelles nationales qui sont de bonnes grilles de lecture pour progresser dans notre sensibilité culturelle.

  1. La distance vis-à-vis du pouvoir, nous renseigne sur l’acceptation des inégalités entre les salariés et la direction générale. Sur l’image que doit incarner le chef idéal allant du membre de l’équipe au despote. Et plus largement, notre relation aux principes supérieurs naturels ou au divin.
  2. L’évitement du risque et de l’incertitude, indique notre manière d’appréhender la stabilité ou le changement. Les résistances aux changements sont plus ou moins fortes suivant notre capacité à accueillir favorablement l’imprévu.
  3. Individualisme ou collectivisme ? Est-ce que chaque individu est censé s’occuper de lui-même et de son cercle familial immédiat ou la contribution à des groupes d’appartenances plus larges est-elle sollicitée ? Ceci influera sur les notions de territoire, de protection et de responsabilité.
  4. Masculinité ou féminité ? Derrière cet indice nous retrouvons les valeurs prédominantes de la société quant au rôle des genres. Il informe aussi sur les modèles de communication associés et attendus. Peut-on se dire les choses de manière explicite ? A-t-on le droit d’exprimer nos émotions ?
  5. Orientation long terme ou court terme définit les rapports de la société aux défis du présent et du futur. L’impression que le temps est rare ou abondant va relativiser la notion d’urgence. Le rapport au passé/présent/futur est aussi influencé par cet indice.
  6. Plaisir ou retenue ? Chaque culture possède également une « indulgence » – suivant le terme anglais utilisé par Hofstede – à l’expression libre des victoires et des joies. A l’autorisation de satisfaire à nos besoins de plaisir et notre capacité à profiter du temps présent.

Devons-nous nous préoccuper de culture ?

Chaque visiteur de ce site a sa personnalité unique, son histoire et ses centres d’intérêt. En même temps, nous partageons notre nature humaine. Nous sommes des animaux de groupe. Nous utilisons le langage et l’empathie, et pratiquons la collaboration et la compétition inter-groupes.

Les règles non écrites de la façon dont nous faisons ces choses sont différentes d’un groupe humain à l’autre.

« Culture » est la façon dont nous appelons ces règles non écrites sur la façon d’être un bon membre du groupe.  – Geert Hofstede

Et maintenant ?

Faut-il nécessairement aller vivre ou travailler à l’étranger pour trouver une utilité à ces modélisations ? Je suis persuadé du contraire.

En connaissant déjà mieux votre propre culture, vous pouvez adapter votre management en fonction de ce qui est attendu par la « norme sociale », ou comprendre pourquoi certaines actions sont plus ou moins efficaces. En France, l’indice d’évitement de l’incertitude est de 86/100, ce qui est considérable. Pas étonnant que nous soyons sollicités chaque trimestre pour confirmer la bonne tenue de nos résultats. Ou que l’imprédictibilité du COVID nous est insupportable.

Par ailleurs, nous sommes de plus en plus souvent amenés à collaborer avec des entreprises étrangères et comprendre nos différences culturelles peut toujours être utile.

Voici un outil simple et instructif pour explorer les nations à travers cette boussole culturelle : Compare countries – Hofstede Insights (hofstede-insights.com)

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Invitation au partage

Nous voici arrivés à destination de ce rapide parcours introspectif inspiré d’une chanson.

Si vous souhaitez explorer d’autres contrées, contactez-moi.

Je vous invite à partager ces voyages réflexifs et aimerait recevoir vos inspirations en retour.

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Christophe Laurent

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Coach, Ingénieur, Manager, Dirigeant de PME et pas que...

Constructeur dans l'âme, j'aime avant tout faire naître les collaborations entre les créateurs et les réalisateurs pour que les projets voient jour.

En 2020, je fonde Première Pierre Développement conjuguant ainsi ma passion entrepreneuriale et le désir de partager et transmettre.

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Golden Gate – Michel Jonasz

Rock & Coach fait le pont entre émergences musicales et inspirations réflexives de coaching.

Aujourd’hui ma playlist nous propose “Golden Gate” de Michel Jonasz.

C’est LA chanson qui m’a fait découvrir Michel Jonasz, quelques années avant l’illustre « boîte de Jazz », un pont doré entre Gospel, Jazz et « Pop » française.

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Golden Gate Quartet

Dans la cour d’école je faisais partie d’un petit groupe, nous partagions nos trouvailles musicales, dénichées dans les discothèques parentales, copiées sur cassettes audio précieusement décorées à la main.

Je les ai rencontrés dans un moment de solitude mélancolique et eux, comme le Golden Gate Quartet, avaient un talent particulier.

Ils avaient accès à des discothèques incroyables et j’avais accès à du matériel audio de qualité. En devenant leur « copiste » attitré, je me suis découvert des talents de compilateur et mixeur, qui donnaient aux cassettes « livrées » le Lundi matin une saveur particulière.

Et j’y vois quelques similitudes avec des situations rencontrées en coaching professionnel

  • L’arrivée d’une nouvelle personne dans un groupe constitué
  • la complémentarité des compétences
  • l’intelligence collective
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Un accueil de qualité

Accueillir une personne « étrangère » au sein d’une équipe demande une attention particulière. Au-delà de ce qui est strictement nécessaire à l’accomplissement de la mission de la personne, la « rencontre » entre le « nouveau » et les « anciens » doit être organisée le plus rapidement possible.

Cette rencontre, au-delà d’expliquer le poste et le parcours, doit permettre de se connaître plus intimement. Des passions, des talents, des connaissances communes permettent de briser les premières réticences et de rapidement créer une nouvelle unité de groupe.

Quand on parle d’une nouvelle embauche au sein d’un service, cela peut paraître assez évident. Un manager avisé et soucieux de la cohésion de ses troupes y pensera rapidement.

Cependant, dans une équipe en « mode projet », l’enjeu du bon accueil pour la solidité du groupe, est tout aussi important. L’absence de lien hiérarchique et la pression du résultat immédiat lié au projet, peuvent conduire le chef de projet à faire l’impasse sur cette étape d’inclusion.

« Voilà les objectifs, voilà ta mission, on se revoie la semaine prochaine pour le point hebdo » que ceux à qui cela parle lèvent le doigt !

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La complémentarité des compétences

La tendance à la taylorisation des métier tertiaires apporte une standardisation des tâches, une spécification des missions et le développement d’expertises plus pointues. Elle est aussi favorisée par une complexification galopante des normes et règlements (internes comme externes d’ailleurs) car plus personne n’est en mesure de traiter un dossier de A à Z, tant la somme des compétences à maîtriser est infinie.

La digitalisation des process accentue encore cet effet, puisqu’au-delà de la connaissance métier pure, l’accès à certains outils numériques spécifiques crée des fractures supplémentaires et l’intégration de nouveaux acteurs, apportant à leur tour leur lot de contraintes.

Effet de silo garanti : sous la pression, chacun priorisera ses objectifs, assurera la conformité de son activité et attendra « du haut » qu’il règle les interfaces et les arbitrages inévitables, du fait même que les normes se contredisent souvent entre elles.

Le manager se trouve devant un exercice délicat pour que les compétences se complètent sans s’opposer, que les objectifs soient collectifs et que l’entraide prévale à la méfiance. Bref que l’équipe apprenne à gagner comme à perdre ensemble.

C’est l’esprit d’équipe… Les mecs, y sont une équipe et ils ont un esprit ! Alors, forcément, ils partagent– Coluche

1+ 1 = 3 - L'intelligence collective

Ce slogan de l’intelligence collective est très évocateur de ce supplément d’âme qu’une équipe acquiert lorsqu’elle parvient à travailler collectivement.

A contrario de l’esprit d’équipe que Coluche décrivait comme un partage, l’équipe arrivée à maturité crée, en tant qu’équipe, plus que ce que chaque individu est en mesure d’apporter.

Le tout est plus que la somme des parties : 1 + 1 = 3.

Pour y parvenir ? De très nombreux ingrédients entrent ligne de compte comme la confiance réciproque, la capacité à s’auto-réguler ou la solidarité pleine et entière par exemple.

Ce sont autant de paramètres à évaluer et à faire progresser quand on accompagne une équipe vers cet état d’excellence.

©image Josh Appel on Unsplash

Invitation au partage

Nous voici arrivés à destination de ce rapide parcours introspectif inspiré d’une chanson.

Et pour celles et ceux qui veulent aussi chanter, « Aujourd’hui je suis gai, je resusciiiiite ! J’ai rencontré des amis dans la musiiiiiique », n’hésitez pas à me contacter.

  • Améliorer l’accueil et l’intégration des “nouveaux”
  • Manager par la complémentarité
  • Renforcer votre équipe par l’intelligence collective. 

Je vous invite à partager ces voyages réflexifs et aimerait recevoir vos inspirations en retour.

Crédits Photos – Camille Orgel – Josh Appel on Unsplash
Christophe Laurent

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Petite galerie de portraits managériaux

Cet article est librement inspiré par celui d’Eugène Enriquez : Petite galerie de portraits de formateur en manque de modèle (1981). In Connexions, N°33, p 93-109. (revuecliopsy.fr)

Petite galerie de portraits managériaux

Dans son article, E. Enriquez dresse une cartographie des différents « types » de formateurs et des dangers associés à une pratique « monotype » et exclusive.

Il étend la notion de formateur à tous les métiers d’accompagnement, qui dans les années 80, date de parution de l’article, « tend[ent] à devenir une activité centrale et à reléguer progressivement au rang d’activité secondaire le travail directement productif ».

Je fais la proposition que tout manager peut trouver dans cette galerie de portrait une source d’inspiration pour interroger son propre modèle et ses pratiques.

Chaque modèle répond, selon l’auteur, à un désir de pouvoir et une crainte d’impuissance.

J’y vois, inversement et de manière plus positive, des situations dans lesquelles un modèle peut être plus « efficace ».

Tout est question d’équilibre et de justesse de la posture adoptée en fonction du contexte et des objectifs recherchés.

Le manager capable d’ajuster son comportement en s’inspirant de ces « portraits » pourra construire en pleine conscience sa propre identité managériale.

“Ce qui est important, c’est le type de processus dans lesquels les gens sont et la capacité d’écoute véritable que l’on a ” – Eugène Enriquez

8 modèles managériaux inspirés d'Eugène Enriquez

Le Formateur
Il existe une forme idéale et mon rôle est de vous former pour atteindre les sommets
Le Thérapeute
Je connais les dangers de la vie et je suis là pour vous en prévenir
L'Accoucheur
Dans toute personne il y a un potentiel inhibé ou réprimé que je vais faire émerger
L'Interprétant
A tout comportement, il y a une cause initiale qu’il faut chercher et comprendre
Le Militant
J’ai la conviction d’un monde meilleur, laissez moi vous guider
Le Réparateur
La "Société" est responsable des conditions de travail et je vais vous aider à restaurer vos droits
Le Transgresseur
Je vais vous libérer des règles contraignantes et des interdits
Le Destructeur
Le monde est conflit et compétition, seuls les plus forts survivront
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Invitation à la réflexion

©photo David Travis on Unsplash

Voici un très bref aperçu de modèles managériaux vu par le prisme d’un psychosociologue de renom.

Comme toute modélisation, elle est partielle et réductrice de l’infinité des comportements humains.

Pour autant, elle donne une grille de lecture et de compréhension des situations.

Pour plus de détails n’hésitez pas à me contacter

Je vous invite à partager ces réflexions et aimerait recevoir vos commentaires.

©photo Décryptage by David Travis on Unsplash

Christophe Laurent

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Je suis un homme – Zazie

Rock & Coach fait le pont entre émergences musicales et inspirations réflexive de coaching.
Aujourd’hui ma playlist nous propose “Je suis un homme” de Zazie.

Le clip promène la caméra dans un musée aseptisé où les murs affichent des chiffres horrifiants dans l’indifférence du public. Miroir glacial

Effet miroir

Cette chanson de Zazie dénonce les excès et les travers de l’Humanité. Famine, guerres, dérèglement climatique, surconsommation, tout est passé en revue.

L’origine commune est l’Homme, « roi de l’illusion et roi des cons ». C’est tranché, c’est net et n’ouvre pas au dialogue.

Comme lorsqu’un client arrive en rendez-vous et déballe son sac. Submergé d’émotions et de sujets abordés en vrac, trouver le point sur lequel rebondir est un exercice délicat.

Laisser le calme revenir et après sédimentation chercher ce qu’il en reste ? Qu’est-ce qui m’a touché ?

La rythmique lancinante et ce couplet « pour ma peine, ma punition – Moi, je tourne en rond, je tourne en rond ».

L’ennui, vécu comme une damnation, source de tous les maux de l’humanité ?

©image par Freepik
“Ennui. Rien n’est si insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos, sans passions, sans affaires, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide.” – Blaise Pascal – Pensées

La peur de l'Ennui

L’ennui est une émotion qui se traduit physiquement par une baisse d’énergie et une somnolence et psychiquement par un détachement des pensées et de notre environnement.

Moins de concentration et moins d’énergie donc moins de productivité ? On comprend mieux pourquoi, depuis tout temps, l’ennui est associé à l’oisiveté « mère de tous les vices ».

Cette injonction nous pousse à meubler nos temps « libres », à comblant nos agendas d’activités diverses. Et qui n’a pas sorti son smartphone quand il cinq minutes à « tuer » entre deux rendez-vous ?

L’ennui, et vous l’avez sans doute déjà expérimenté, nous permet de prendre du recul et de nous recentrer sur nous-mêmes. Blaise Pascal y voit le risque d’une rencontre avec nous-mêmes effrayante.

Cependant l’ennui a des vertus reconnues

“Celui qui connaît l’art de vivre avec lui-même ignore l’ennui” – Erasme
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Les bienfaits de l'Ennui

Expériences à l’appui, il est montré que l’ennui possède au moins 4 vertus.

  • Créativité : Après avoir évacué le sentiment de culpabilité de ne rien « faire », vient une étape où l’imagination et la créativité vont être sollicités pour inventer une activité nouvelle.
  • Autonomie : En prenant l’habitude d’aller chercher des solutions « en nous », nous prenons conscience de notre capacité à résoudre des problèmes en toute autonomie.
  • Emotions : C’est un exercice intéressant dans une période d’ennui de chercher ce qui nous ferait intimement plaisir. L’ennui nous aide à nous connecter à nos émotions, envies et désirs.
  • Indépendance : Les moments de solitude peuvent être angoissants et apprécier le fait d’être seul face à soi-même développons notre capacité à moins dépendre du regard des autres.

Bref l’ennui peut être envisagé comme une « inaction créatrice » permettant de voir « le vide » non plus comme un ennemi à combattre mais comme un ami à chérir.

L'Ennui et vous ?

Quel est votre objet de divertissement ?

Comment vivez-vous ces périodes ?

©image Josh Appel on Unsplash

Invitation au partage

Nous voici arrivés à destination de ce rapide parcours introspectif inspiré d’une chanson.

Et pour celles et ceux pour qui l’ennui est une angoisse, n’hésitez pas à me contacter.

Je vous invite à partager ces voyages réflexifs et aimerait recevoir vos inspirations en retour.

©Photo Rock&Coach by Camille Orgel on Unsplash

Christophe Laurent

Christophe Laurent

Coach, Ingénieur, Manager, Dirigeant de PME et pas que...

Constructeur dans l'âme, j'aime avant tout faire naître les collaborations entre les créateurs et les réalisateurs pour que les projets voient jour.

En 2020, je fonde Première Pierre Développement conjuguant ainsi ma passion entrepreneuriale et le désir de partager et transmettre.

Christophe Laurent

Christophe Laurent

Coach, Ingénieur, Manager, Dirigeant de PME et pas que...

Constructeur dans l'âme, j'aime avant tout faire naître les collaborations entre les créateurs et les réalisateurs pour que les projets voient jour.

En 2020, je fonde Première Pierre Développement conjuguant ainsi ma passion entrepreneuriale et le désir de partager et transmettre.

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Rock and Coach

Rock & Coach est un défi ludique qui m’a été lancé. La musique peut-elle être source d’inspiration pour le coaching ?

Ma playlist de favoris, lancée en aléatoire, sera le témoin de cette joute.

Une morceau arrive et, bien que je le connaisse, je le redécouvre. Il m’invite à plonger dans une écoute nouvelle.

Elle m’emporte, je m’imprègne de la rythmique, interroge les paroles, suis la mélodie, accueille les émotions. C’est l’occasion de faire des sauts dans le passé ou l’ailleurs, entrevoir un “à venir”, ou juste profiter de cette bulle immobile.

“La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée.” – Platon
©image Josh Appel on Unsplash

Invitation au partage

Combien de titres pour considérer le défi relevé ? Je ne saurai dire, en tout cas autant que l’inspiration le permettra.

Je vous invite à partager ces voyages réflexifs et aimerait recevoir vos inspirations en retour.

©Photo Rock&Coach by Camille Orgel on Unsplash

Christophe Laurent

Christophe Laurent

Coach, Ingénieur, Manager, Dirigeant de PME et pas que...

Constructeur dans l'âme, j'aime avant tout faire naître les collaborations entre les créateurs et les réalisateurs pour que les projets voient jour.

En 2020, je fonde Première Pierre Développement conjuguant ainsi ma passion entrepreneuriale et le désir de partager et transmettre.

Christophe Laurent

Christophe Laurent

Coach, Ingénieur, Manager, Dirigeant de PME et pas que...

Constructeur dans l'âme, j'aime avant tout faire naître les collaborations entre les créateurs et les réalisateurs pour que les projets voient jour.

En 2020, je fonde Première Pierre Développement conjuguant ainsi ma passion entrepreneuriale et le désir de partager et transmettre.

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Il est mort le soleil – Nicoletta

Rock & Coach fait le pont entre émergences musicales et inspirations réflexives de coaching.

Aujourd’hui ma playlist nous propose “Il est mort le soleil” de Nicoletta. Mélancolie assurée.

Il est mort le soleil - première pierre développement
©image par Freepik

Il est mort le soleil

Ce titre de Nicoletta évoque la séparation et la perte d’un amour qui laisse totalement désarmé et projette vers un avenir devenu soudainement insurmontable.

 

Professionnellement, j’ai vécu cette sidération après le décès brutal de mon « mentor ». Cette tristesse mélangée de peur de l’avenir paralysante m’a donné le sentiment d’être seul dans une entreprise qui, elle, continue de produire en s’adaptant immédiatement à ce nouveau contexte.

De cette époque, au cours de laquelle j’ai du reconstruire certaines fondations, je voudrais vous partager les réflexions suivantes.

©image par Freepik

La fragilité de la « dépendance »

J’avais construit avec ce manager une relation apparemment équilibrée. J’apportais des compétences techniques et il m’apportait la sécurité et la reconnaissance. Présenté ainsi, quoi de plus sain dans une relation manager / managé me direz-vous ?

Cela rejoint les principes fondamentaux des 3P de l’Analyse Transactionnelle – Protection – Permission – Puissance.

Dans cette configuration, le Manager apporte de la Protection en fixant des règles et un cadre de sécurité pour ses collaborateurs.

La Permission, est la capacité du Manager de laisser le droit à l’erreur et d’encourager les initiatives et les expérimentations.

En recevant cette Protection et cette Permission, le managé libère toute sa Puissance. Il s’autorise à être créatif dans un cadre sécurisant apportant ainsi de la valeur ajoutée aux missions qu’il porte.

Alors pourquoi « apparemment » équilibrée ? Parce que j’avais perdu une grande partie de mon autonomie en me fiant pleinement, voire exclusivement à ce manager. En confiant ma destinée professionnelle aveuglément, je me suis en position de l’enfant qui attend tout de ses parents sans recherche d’autonomie.

©image par Freepik

L’autonomie et la confiance en soi

« Choisis quelqu’un d’autre ! » – C’est le conseil que m’avait prodigué une collègue à qui je confiais mon désarroi. Et cette phrase m’a fait penser à ces parasites qui inventent des stratagèmes hallucinants pour continuer à vivre en passant d’hôtes en hôtes1 . J’étais connecté à mon refus de revivre une telle situation.

S’il n’est plus question de rester dans cette position de « dépendance » managériale, encore faut-il construire les bases de sa future autonomie. Je suis passé par un travail psychologique et de coaching qui m’ont permis de trouver ma propre voie.

Le premier pas a été de connaître mes qualités et les renforcer. Un exercice intéressant a été de refaire mon CV et de travailler particulièrement deux aspects : Personnaliser son « accroche » – Voilà ce que je veux ! et résumer ces compétences – Voilà ce que je vaux !

Le second a été de me [re]connecter à mes rêves (d’enfance) et mes envies, mes émotions et les écouter pour les traiter en adulte pleinement conscient de la réalité et de mes contraintes. C’est le travail d’une vie !

Pour établir une relation avec autrui, il faut d’abord établir une relation avec soi-même. Si nous sommes incapables d’affronter notre propre solitude, nous ne faisons qu’utiliser les autres comme des boucliers. – Irvin Yalom

Accompagner le deuil en entreprise

L’entreprise est un lieu où l’accompagnement du deuil est rarement pris en compte.

Comment accueillir un collaborateur qui vient de subir un décès douloureux ?

Comment soutenir une équipe et l’aider à se reconstruire après le décès de l’un de ses membre ?

©image Josh Appel on Unsplash

Invitation au partage

Nous voici arrivés à destination de ce rapide parcours introspectif inspiré d’une chanson. Effleurer le sujet du deuil en entreprise est une affaire délicate et une aide extérieure peut aider. Je vous invite à partager ces voyages réflexifs et aimerait recevoir vos inspirations en retour.

1 Le cycle de la douve du foie chez le mouton est un exemple incroyable. – wikipedia

Crédits Photos – Camille Orgel – Josh Appel on Unsplash
Christophe Laurent

Christophe Laurent

Coach, Ingénieur, Manager, Dirigeant de PME et pas que...

Constructeur dans l'âme, j'aime avant tout faire naître les collaborations entre les créateurs et les réalisateurs pour que les projets voient jour.

En 2020, je fonde Première Pierre Développement conjuguant ainsi ma passion entrepreneuriale et le désir de partager et transmettre.

Christophe Laurent

Christophe Laurent

Coach, Ingénieur, Manager, Dirigeant de PME et pas que...

Constructeur dans l'âme, j'aime avant tout faire naître les collaborations entre les créateurs et les réalisateurs pour que les projets voient jour.

En 2020, je fonde Première Pierre Développement conjuguant ainsi ma passion entrepreneuriale et le désir de partager et transmettre.

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J’aurais voulu être un artiste – Nicole Croisille

Rock & Coach fait le pont entre émergences musicales et inspirations réflexives de coaching.
Aujourd’hui ma playlist nous propose la reprise par Nicole Croisille de J’aurais voulu être un artiste.

Interprétée pour Itinéraire d’un enfant gâté de Claude Lelouch cette version du tube de Starmania nous tutoie, augmentant ainsi l’effet miroir.

Effet miroir

Le synopsis du film est parlant : un homme d’affaire lassé se fait passer pour mort pour profiter de sa liberté et fuir ses responsabilités qui finiront par le rattraper.

Dans ces années 80, étudiant futur ingénieur, je suis à des années lumière de ces préoccupations. J’ai toujours eu l’impression que je maîtrisais mes choix et que ces études répondaient pleinement à une vielle question :

Tu voudras faire quoi quand tu seras grand ? – Construire !

Les années ont passé et il m’est arrivé maintes fois d’écouter cette chanson et de me sentir proche de Zéro Janvier ou de Sam Lion. L’un «aurait voulu», l’autre fait le pas et «change» de vie.

Ces situations suivent un processus assez fréquent :

  • Détection : Une petite voix me dit que quelque chose cloche dans la situation actuelle mais quoi ?
  • Intention : Imaginer ce que je pourrais faire d’autre ou différemment ?
  • Action : Je choisis en connaissant mieux mes vieux fantômes et mes anges gardiens !
“Celui qu’on n’écoute pas a plutôt tendance à crier qu’à se taire” – Serge et Anne Ginger

Ce que je fais ne me convient pas [plus]

Les études sur les Burn-Out, Bore-Out ou Brown-Out sont multiples et leurs effets sont liés à des situations multiples.

Manager toxique, changement de poste subi, reportings absurdes, crise de conscience, perte de sens, placardisation, les déclencheurs sont innombrables. Qu’importe la source, soyez attentifs à vos émotions.

L’ennui, la démotivation ou la colère, sont autant de symptômes d’un «truc qui ne va pas». Le surinvestissement professionnel, l’impression d’être indispensable, sont aussi à surveiller.

Le premier pas est donc de prendre le temps de s’écouter. De faire le point sur vos attentes et votre environnement pour cibler ce que vous voulez et pouvez améliorer ou changer.

“Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait” – Mark Twain
Le Blues du Businessman
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J’sais pas quoi faire...

La médiatisation de cadres reconvertis avec succès dans la pâtisserie, la permaculture ou la vente de miel sur les marchés de Haute-Provence (et n’y voyez aucun jugement de valeur), nous fait souvent penser que « moi aussi, je pourrais bien faire ça… ».

Être un cordon bleu pour ses amis est une chose, ouvrir un restaurant étoilé en est une autre.

Même si nos compétences managériales, financières ou commerciales nous aideront, être à 4h à Rungis, passer sa journée debout derrière les fourneaux et se coucher à pas d’heure après le service est une toute autre réalité.

Et si malgré tout vous vous dites : Pourquoi pas ? Je rêve de ça depuis tout le temps. Mes proches sont convaincus que j’ai un vrai talent à exploiter !

Parfait – Maintenant, l’enjeu est : comment passer de l’intention à l’action ?

Ayez aussi en tête que l’on peut changer beaucoup de choses autour de soi sans pour autant tout plaquer.

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“On ne se baigne jamais deux fois dans la même fleuve” – Héraklite

Je ne [v]peux pas me tromper !

Dans la recherche de reconversion peut planer l’injonction de trouver LA voie parfaite, celle qui répondra d’un coup de baguette magique à tous nos désirs.

Cette notion de « voie » renvoie (sans mauvais jeu de mot) à l’idée de rails immuables qu’on ne pourrait jamais quitter. Ces rails nous guident depuis les bancs de l’école jusqu’à la retraite et les changements volontaires ou non sont vécus comme des déraillements..

Cette image « linéaire » du parcours professionnel est évidemment erronée et met une pression forte. D’autant que la vie professionnelle est faite, même pour les plus linéaires en apparence, de creux, de bosses, de nouvelles missions, fonctions, voire métiers. Les tendances actuelles accélèrent ce phénomène et on peut souvent entendre que nos enfants auront sept ou huit métiers.

Craindre de ne pouvoir faire machine arrière est un des freins parmi de nombreux possible qui entrent en jeu au moment de passer à l’action.

Comment y voir plus clair dans nos freins ? Les prendre en compte et les dépasser ?

©image Josh Appel on Unsplash

Invitation au partage

Nous voici arrivés à destination de ce rapide parcours introspectif inspiré d’une chanson.

Le coaching peut vous aider aux trois étapes :

  • Mieux comprendre votre situation professionnelle et cerner ce qui grippe la machine.
  • Trouver des pistes de changement permettant d’améliorer votre situation
  • Lever certains freins qui vous empêchent de passer à l’action

Et pour celles et ceux pour qui « invennnter ma viiie » est d’actualité, contactez-moi pour en parler.

Je vous invite à partager ces voyages réflexifs et aimerait recevoir vos inspirations en retour.

©Photo Rock&Coach by Camille Orgel on Unsplash

Christophe Laurent

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Constructeur dans l'âme, j'aime avant tout faire naître les collaborations entre les créateurs et les réalisateurs pour que les projets voient jour.

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Commencez à bâtir votre avenir

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